Le centre aquatique de Wormhout comprend un bassin sportif en inox de 25 x 21 m (8 couloirs) avec couverture thermique, un bassin d’activités en inox de 150 m² avec fond mobile, des gradins de 250 places sur le bassin sportif, un bassin balnéo-ludique en inox de 200 m², une lagune de jeux pour les enfants de 50 m² ainsi qu’un toboggan intérieur de 50 m. Il offre également des espaces bien-être avec sauna, hammam et espaces de relaxation, ainsi qu’un solarium aménagé à l’extérieur et des espaces d’accès (parvis, stationnements et cour de service).
Le centre aquatique intercommunal se remarque par son geste architectural et ses toitures élancées. Son ancrage local est accentué par la matérialité des façades de briques anthracites aux légers reflets satinés. La halle bassins est composée de trois pavillons propres aux différentes activités de l’équipement. Sa conception offre un large panel de configurations : la halle du bassin de nage peut être rendue indépendante du reste de la halle, sans croisement de flux, de même pour le bassin d’activités qui peut être rendu indépendant du bassin ludique.
Une architecture globale et durable
Les nuisances acoustiques sont limitées avec des espaces tampons bien positionnés afin de garantir un confort sonore, et des déchloraminateurs UV seront mis en place pour assurer la qualité de l’air. Le confort visuel est apporté par la lumière naturelle et l’ouverture sur le paysage.
Les coûts d’exploitation sont réduits grâce à la sobriété et l’efficacité énergétique. 90% de la chaleur consommée est d’origine renouvelable : le projet utilise des anas de lin comme combustible, une énergie renouvelable directement issue d’une activité locale, dans une démarche d’approvisionnement en circuit court. Dans une logique d’autoconsommation, 400 m² de panneaux solaires photovoltaïques sont également prévus en toiture. Des couvertures thermiques sur tous les bassins permette de diminuer les consommations énergétiques dues à l’évaporation : 700 MWh/an soit une réduction de 30% de la consommation de chaleur totale. Le procédé d’ultrafiltration permet quant à lui d’économiser 3 300 m³ d’eau par an.