Un projet pour tous les usage(r)s
Le stade nautique de Mérignac permet l’accueil de compétitions de natation d’envergure (classement « Grand Equipement » de la Fédération Française de Natation), grâce à un bassin principal intérieur de 50 m doté de 10 couloirs ainsi que des gradins de 1 200 places.
Le projet comprend également un bassin d’apprentissage (150m²), un bassin nordique (5 lignes), un bassin de loisir (200m²), des espaces ludiques (pataugeoire, splash-pad intérieur et extérieur, tobogan, le tout sur 300m²), un bassin estival multi-activité (365m²).
Côté bien-être, le projet offre un espace humide (hammam, sauna, bain froid, grotte a sel, bassin de détente, jacuzzi, douches sensorielles) et un espace forme et fitness de 500m². Les extérieurs sont quant à eux équipés d’un water jump, avec 8 pistes et tremplins de 5 à 10m pour découvrir d’incroyables sensations de glisse. Un restaurant de 300m² est également intégré à l’équipement pour une expérience complète.
Les prestations sont conçues dans un esprit de renouvellement permanent de l’offre d’animation, rendues possibles grâce à la modularité des équipements (le bassin water-jump pourra par exemple servir aux clubs pour le canoë, l’entraînement au sauvetage côtier, le surf ou encore la plongée).
Sobriété des lignes
Le stade nautique assume son caractère de « grand équipement » et s’inscrit totalement dans l’environnement XXL qui l’entoure (stade, tours de logement), tout en offrant une identité propre. Sa ligne claire, les volumes épurés qui forment sa silhouette lui confère la force de se mesurer aux grands équipements sportifs qui le jouxtent, d’égal à égal. Avec en plus, une dimension intime, car ces grandes lignes simples découpent des creux où se logent des terrasses, l’anse des plages, des balcons, des jardins suspendus : autant de lieu où les baigneurs se sentent bien, abrités dans le creux de ces criques exposées au soleil.
L’eau et la lumière
Structuré autour d’un axe Nord-Sud dédié aux circulations douces, le bâtiment s’ouvre sur un hall traversant avec de grandes baies vitrées plongeant immédiatement l’usager dans l’ambiance aquatique ! L’ensemble du bâtiment, de ses fonctionnalités, de ses usages est pensé dans sa relation à la lumière, en intérieur ou en extérieur : exposition Sud des bassins et jardins outdoor, gradins perpendiculaires à l’axe structurant Nord-Sud afin de ne pas subir d’éblouissement pendant les compétitions, minéralité de la façade Nord et transparence de la façade Sud, terrasse panoramique depuis le restaurant offrant une vue sur le paysage urbain et sur le bassin olympique.
Des solutions énergétiques et environnementales complètes
Au-delà d’une conception bioclimatique maîtrisée (compacité, éclairage naturel, protection des vents par barrière végétale…) la stratégie énergétique du projet est basée sur la sobriété, l’efficacité et le recours aux énergies renouvelables, ce qui lui vaut une certification HQE Niveau Exceptionnel.
Une pompe à chaleur sur eau de nappe fournit plus de 30% des besoins d’énergie du Stade Nautique, le reste étant couvert par des récupération de chaleurs sur le process et par le réseau de chaleur voisin approvisionné à 80% en biomasse. Le système mis en œuvre permet notamment le fonctionnement en thermofrigopompe : les calories sont puisées directement dans le process de déshumidification pour chauffer l’air et l’eau des bassins. Cet apport de chaleur représente plus de 1 600MWh/an d’énergie économisé.
Une installation de 150m² de panneaux photovoltaïque est également prévu et produira environ 40MWh/an directement consommé par les équipements du site.
D’importantes économies d’eau sont également réalisé par les choix techniques opérés. La mise en place de filtre à diatomée sur les bassins Olympiques et Nordique permet l’économie de 65 00m3 d’eau chaque année tandis que le système d’ultrafiltration prévue sur les autres circuits génère 32 00m3 d’économie supplémentaire. C’est donc presque 10 000 m3 d’eau qui sont économisés chaque année.
Le projet offre également une forte végétalisation des espaces extérieurs (plus de 4000m²) et de la toiture (1200m² de complexe extensif).
Enfin, la technique s’efface derrière le ludique : le tremplin du Water-Jump gomme la présence de la chaufferie bois voisine dans le paysage.