Une nouvelle expérience du bien-être
Le projet, conçu en marché public global de performance, se compose d’un espace bien être (un hammam, deux saunas, des douches sensorielles, un spa) et d’un espace forme (salle de fitness et salle de musculation).
La halle intérieure est composée d’un bassin sportif (25mx10m), un bassin ludique (250m²), une zone petite enfance (100m²), un pentagliss de 25m et deux toboggans de 60 et 40m avec son et lumière. L’offre est complétée d’un bassin nordique (250m²) et d’un splashpad extérieur.
Le bassin nordique du projet est conçu comme un véritable lieu évènementiel. Trait d’union entre l’intérieur et l’extérieur, il se love en alcôve contre le bâtiment au travers d’une façade qui s’ouvre tel un rideau de scène.
Les différents espaces mettent en valeur la noblesse de leurs matériaux : la halle bassin est surmontée d’une canopée de poutres bois entrecroisées, et les voiles béton banchés sont laissés apparents en façades intérieures et extérieures.
Plus qu’un centre aquatique, il s’agit là d’un équipement qui trouve sa genèse dans une idée simple : la chronotopie (chrono, le temps ; topos, le lieu), soit un même lieu pour des activités différentes. Un lieu qui combine des expériences ressourçantes (bien-être), ludiques, sportives et événementielles (concerts et représentations cinématographiques dans le bassin nordique).
Une réponse aux défis bioclimatiques
Frugalité, exemplarité et bon sens comme maître mot de conception. Le centre aquatique de Basse-Ham propose une conception ultra compacte générant une surface de façade réduite, et donc une économie de matériaux, une réduction des déperditions et une baisse de l’impact carbone.
Sa performance énergétique surpasse les constructions actuelles : la production d’énergie par des pompes a chaleur réduit l’impact carbone et les émissions de gaz à effet de serre de 50%.
La sobriété du bâtiment est également mise à l’honneur. Récupération de l’énergie de l’eau usée des douches, récupération de la chaleur de l’air intérieur, récupération de la chaleur du process (déshumidification), récupération de chaleur des fumées de combustion : le bon sens plutôt que la haute technologie est valorisé.
Le projet s’oriente également vers les ressources (et l’emploi) locales : la charpente bois utilisée présente une faible empreinte carbone et permet de valoriser le savoir-faire local.
Enfin, l’architecture est tournée vers les défis bioclimatiques présents et futurs : la toiture blanche lutte contre les surchauffes estivales et l’ilot de chaleur urbain. De larges espaces verts sont offerts à la biodiversité et à la petite faune. L’eau de pluie est réutilisée pour l’arrosage des espaces extérieurs.